Phytosociologie
L’inventaire des communautés végétales repose sur la technique du relevé phytosociologique mis au point par Braun-Blanquet, et reprise par Guinochet, 1973: « Phytosociologie » (Masson éd.).
Cette technique consiste à noter l’ensemble des plantes présentes sur une surface floristiquement homogène, et à leur attribuer un coefficient d’abondance-dominance selon l’échelle suivante :
- + : simplement présent (recouvrement et abondance très faibles).
- 1 : abondant et recouvrement faible ou assez peu abondant avec un plus grand recouvrement.
- 2 : très abondant ou recouvrement supérieur à 5%.
- 3 : recouvrement de 25 à 50%, abondance quelconque.
- 4 : recouvrement de 50 à 75%, abondance quelconque.
- 5 : recouvrement supérieur à 75%, abondance quelconque.
Les relevés sont ensuite triés pour faire ressortir les espèces caractéristiques et différentielles de chaque groupement échantillonné.
Une correspondance est donnée avec les classifications européennes des habitats « Corine Biotope » et « Eunis » pour les syntaxons de rangs supérieurs.
En règle générale, ces relevés sont effectués dans la seconde moitié du printemps, lorsque la végétation est suffisamment développée pour pouvoir identifier aisément toutes les espèces présentes.
Chaque relevé est pointé à l’aide d’un GPS, et les principales caractéristiques de la station (pente, exposition, recouvrement par strate…) sont relevées en parallèle à la liste des espèces.