Les Snats

Bureau d'études Faune Flore

Ornithologie

L’inventaire de l’avifaune est basé sur l’observation visuelle des oiseaux, à l’aide de jumelles ou d’une longue-vue, et sur la reconnaissance des chants et des cris (points d’écoute), complété par la recherche d’indices de présence (nids, œufs prédatés, plumes, ossements…).
Les méthodes d’inventaires varient selon la période de l’année (nidification, migration, hivernage), et selon le degré de précision souhaité.

En période de reproduction, deux techniques d’inventaires sont plus particulièrement employées: les IPA (Indices Ponctuels d’Abondance) et les EFP (Échantillonnage Fréquentiels Progressifs).

Techniques d’inventaire

IPA

Dans le cas des IPA, l’observateur note sur un point d’écoute toutes les espèces contactées, en tenant compte du nombre d’individus par espèce.
Les relevés (points d’écoutes) ont une durée de 20 minutes, et sont disposés de façon à ce que les surfaces échantillonnées ne se superposent pas.
La longueur du rayon d’observation va dépendre de la distance de détectabilité du chant des espèces étudiées.
Pour les passereaux, on estime entre 300 et 400 mètres la distance minimale à respecter entre deux relevés. Deux passages sont nécessaires (nicheurs précoces et tardifs).

EFP

La méthode des E.F.P. diffère de celle des I.P.A. par le fait que les espèces contactées ne sont notées qu’en présence/absence et non en abondance, avec  un seul passage au cours de la saison de nidification.
Cette méthode est moins précise que celle des IPA mais peut être employée pour l’étude de grandes surfaces ou pour obtenir une vision qualitative du peuplement.

Dans tous les cas, les observations de terrain conduisent à définir un statut de reproduction pour chaque espèce présente sur le site d’étude (nicheur possible, nicheur probable, nicheur certain, migrateur, hivernant, espèce occasionnelle…), en s’appuyant sur les dates d’observations, les milieux exploités et les indices comportementaux (défense du nid, nourrissage…).
Ces informations, combinées avec les statuts de rareté et de protection, permettent de définir l’intérêt patrimonial de chaque espèce au sein du territoire étudié.