Flore et végétation de Mauritanie : orientations bibliographiques
Auteur : Marc Carrière (février 2000, republié en décembre 2015)
La liste bibliographique qui suit regroupe quelques références fondamentales sur la flore et la végétation de Mauritanie. Loin d’être exhaustive, cette liste se veut avant tout pratique, en particulier pour les chercheurs et naturalistes africains, souvent éloignés des centres de documentation spécialisés. Dans cette optique, des fiches de lecture, comportant quelques informations synthétiques (territoire concerné, contenu, résumé, commentaires éventuels…), ont été annexées à certaines références bibliographiques.
RÉFÉRENCES:
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ADAM J. G., 1960 – Phénologie de quelques plantes de la Mauritanie occidentale en Octobre. Notes Afr., 88: 116-18, 1 carte, 2 tab.
ADAM J. G., 1962 – Itinéraires botaniques en Afrique occidentale. Flore et végétation d’hiver de la Mauritanie occidentale; les pâturages; inventaire des plantes signalées en Mauritanie. J. d’Agric. Trop. et de Bot. appliquée, IX (3-6): 236 p.
ADAM J. G., 1964 – Premier complément à l’inventaire de la flore de la Mauritanie. Notes Afr., 102: 61-3.
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ADAM J. G., 1966b – La végétation de l’Aftout es Saheli (Mauritanie occidentale). Bull. IFAN, 28(4): 1292-319.
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MONOD T., 1961 – Majâbat al-Koubrâ. (Supplément). Bull. IFAN, sér. A, 23: 591-637, 15 fig.
MONOD T., 1964 – Majâbat al-Koubrâ. (Deuxième supplément). Bull. IFAN, sér. A, 26(4): 1393-402.
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MONOD T., 1974a – Fruits et graines de Mauritanie. Bull. Mus. Hist. Nat., Paris, sér. 3, 273, Ecologie Gén., 23: 29-116, 330 fig.
MONOD T., 1974b – Spectres et modes de dissémination dans l’Adrar mauritanien (Sahara occidental). Candollea, 29: 401-25.
MONOD T., 1977 – Fruits et graines de Mauritanie (suite). Bull. Mus. Ntn. Hist. Nat., 3ème sér., 461, Botanique, 32: 73-127.
MONOD T., 1979 – Fruits et graines de Mauritanie (suite). Bull. Mus. Ntn. Hist. Nat., Paris, 4ème sér., 1, section B, N° 1: 3-51.
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MURAT M., 1939 – La végétation du Sahara occidental en zone espagnole. C. R. Séances Soc. Biogéogr., 137: 63-67, 1 pl.
MURAT M., 1944 – Esquisse phytogéographique du Sahara occidental. Mém. Off. Nat. Anti-acridien, N° 1: 31 p.
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NAEGELE A., 1958b – Contribution à l’étude de la flore et des groupements végétaux de la Mauritanie. II: Plantes recueillies par Melle Odette du Puigaudeau en 1950. Bull. IFAN, sér. A, 20(3): 876-908.
NAEGELE A., 1959 – Contribution à l’étude de la flore et des groupements végétaux de la Mauritanie. III. Les parcelles protégées IFAN-UNESCO à Atar. Bull. IFAN, sér. A, 21(4).
NAEGELE A., 1959 – La végétation de la zone aride. Les parcelles protégées d’Atar. La Nature, N° 3286: 72-6, 15 fig.
NAEGELE A., 1960 – Contribution à l’étude de la flore et des groupements végétaux de la Mauritanie. IV: Voyage botanique dans la presqu’île du Cap Blanc (première note). Bull. IFAN, sér. A, 22(4): 1231-47.
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SAUVAGE C., 1946 – Notes botaniques sur le Zemmour oriental (Mauritanie septentrionale). Mémoires de l’Office National Anti-Acridien, N° 2, Alger: 46 p. + 1 carte.
SAUVAGE C., 1949 – Nouvelles notes botaniques sur le Zemmour oriental. Mém. hors série Soc. Hist. Nat. Afr. nord, 2: 278-289.
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SAUVAGE C., 1953 – Les récoltes botaniques des missions de l’office national anti-acridien au Sahara occidental. Bull. Off. Nat. Anti-acrid., N° 4, Maison carrée, Alger: 28 p.
SEBILLOTTE M., GODARD D., 1976 – L’élevage au sud-est mauritanien: pâturages, situation actuelle, programme de développement. I: Pâturages, climat et production fourragère. FED: 85 p. + cartes 1/200 000.
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STOCKER O., 1971 – Der Wasser und photosynthese Haushalt von Wüstenplantzen der mauretanischen Sahara. II. Wechselgrüne, Runtenzweig und stammsukkulente Baüme. Flora, 160: 445-94.
STOCKER O., 1972 – Der Wasser und photosynthese Haushalt von Wüstenplantzen der mauretanischen Sahara. III. Klein straüchen, Standen und Gräser. Flora, 161: 46-110, 4 tab., 27 fig.
TOUPET C., 1966 – Étude du milieu physique du massif de l’Assaba (Mauritanie). Introduction à la mise en valeur d’une région sahélienne. Initiations et études africaines, 20, IFAN, Dakar: 152 p.
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ZOLOTARESKY B., MURAT M., 1938 – Rapport scientifique sur les recherches de la mission d’étude de la biologie des acridiens en Mauritanie (AOF). Première mission: Oct. 1936-Mars 1937. Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. Nord, 29: 29-103, 7 cartes h. t.
FICHES DE LECTURE:
ADAM J. G., 1960a – Contribution à l’étude de la flore et des groupements végétaux de l’Afrique occidentale. La Mauritanie sahélienne occidentale. Inventaire de l’herbier Sadio Kane de la région du lac Rkiz (Trarza). Notes Afr., 86: 44-8.
Territoire concerné:
Contenu:
Après une brève introduction sur la connaissance floristique de la Mauritanie, l’auteur livre la liste des 195 espèces (300 numéros d’herbier), collectées par M. Sadio Kane, agent technique de l’IFAN, dans une région jusqu’alors peu prospectée.
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ADAM J. G., 1962 – Itinéraires botaniques en Afrique occidentale. Flore et végétation d’hiver de la Mauritanie occidentale; les pâturages; inventaire des plantes signalées en Mauritanie. J. d’Agric. Trop. et de Bot. appliquée, IX (3-6): 236 p.
Territoire concerné:
Contenu:
Après quelques généralités sur l’exploration botanique de la Mauritanie, son climat, et ses sols, l’auteur nous propose de suivre, pas à pas, près de 800 km d’itinéraires botaniques, au travers de diverses régions naturelles: Adrar, Ouarane, Amsaga, Inchiri, Amoukrouz, Sebkra de Ndaghamcha, Aftout es saheli, Noualerane, Biroueit, Chemama. Ces itinéraires sont suivis d’une classification des pâturages, avec appellations vernaculaires des différentes entités paysagères, puis d’un inventaire des plantes de Mauritanie, d’indications sur la valeur fourragère des principales espèces, d’une bibliographie (75 références), d’une liste alphabétique des noms Maures, de la liste des récoltes de l’auteur, et de planches photographiques en noir et blanc.
Commentaires:
Jusqu’à une époque très récente, les « itinéraires botaniques » de Adam sont restés une des références fondamentales pour la flore de Mauritanie. L’analyse critique de cet ouvrage, faite par Lebrun (1998), a révélé quelques inexactitudes, quant à la présence effective de certaines plantes sur le territoire mauritanien. Le travail de Adam garde cependant un intérêt historique, vis-à-vis de la connaissance floristique de la Mauritanie, et reste surtout une référence encore fort utile actuellement car:
– La description des itinéraires botaniques est relativement précise (localisation des observations); ce travail peut donc servir de base pour évaluer les modifications subies par la végétation depuis les années 60.
– C’est sans doute la meilleure synthèse actuellement disponible sur le thème des appellations vernaculaires maures (plantes et paysages).
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ADAM J. G., 1964 – Premier complément à l’inventaire de la flore de la Mauritanie. Notes Afr., 102: 61-3.
Contenu:
Liste complémentaire de 36 espèces par rapport au premier inventaire publié (Adam, 1962).
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ADAM J. G., 1966b – La végétation de l’Aftout es Saheli (Mauritanie occidentale). Bull. IFAN, 28(4): 1292-319.
Territoire concerné:
Contenu:
Cet article est consacré à la végétation de l’Aftout es sahéli, lagune côtière qui s’étend en une mince bande littorale entre Nouakchott et St-Louis. Une description physique des différents types de milieu est d’abord présentée, puis les résultats d’un transect, effectué perpendiculairement au cordon littoral, sont exposés en détail (relevés de végétation). Une liste récapitulative des espèces observées, avec indications de leurs stations préférentielles, est annexée à l’article.
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ADAM J. G., 1967 – Évolution de la végétation dans les sous-parcelles protégées de l’UNESCO – IFAN à Atar (Mauritanie). Bull. IFAN, sér. A, 29(1): 92-106.
Territoire concerné:
Contenu:
Cet article donne les résultats d’un suivi de la végétation, effectué sur une période de plus de 10 ans, sur sept parcelles mises en défend dans la région d’Atar.
Commentaires:
L’objectif de cet expérimentation était, à l’origine, d’étudier l’évolution de la végétation en zone saharienne lorsqu’elle est à l’abri des déprédations humaines et des animaux domestiques. A la suite de différents aléas (état initial égaré, clôtures détériorées, absence de gardiennage, observations trop irrégulières), cette expérience n’a donné pratiquement aucun résultat exploitable, et c’est sur un ton quelque peu amer que l’auteur conclut son article: « Le gardiennage a également été pratiquement abandonné depuis plusieurs années et des clôtures sans gardien n’ont aucune raison d’être dans ce pays où des centaines de Chèvres toujours affamées sont à l’affût de la moindre pousse verdoyante qui apparaît derrière un grillage facilement soulevé par un berger complaisant. »
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BARRY J.-P., JAQUEN X., MUSSO J., RISER J., 1987 – Le problème des divisions bioclimatiques et floristiques au Sahara. Note IV: Entre Sahel et Sahara. L’Adrar mauritanien. Approches biogéographique et géomorphologique. Ecol. Med., 13(1-2): 131-81.
Territoire concerné:
Résumé des auteurs:
« La situation géographique de l’Adrar mauritanien (19-20 degrés de latitude nord, 12-13 degrés de longitude ouest) nettement au sud du Topique du Cancer et relativement proche de l’Océan Atlantique (300-350 km) crée des conditions de milieu tout à fait remarquables.
En effet, à la même latitude que le Tanezrouft, ce massif abrite des éléments floristiques méditéranéens, saharo-sindien et sahélien. Par ailleurs, comme très peu de publications le concerne, il est indispensable de mieux le connaître afin de parfaire la connaissance du pays saharien.
La répartition des principales formations végétales et leur composition floristique fait apparaître deux faits: la dépendance du climat et l’importance secondaire du relief et des conditions édaphiques locales. Ainsi se cotoient des représentnts des Anvilleo-Zillion de la bordure septentrionale du Sahara, des Acacio-Panicion et Aervo-Fagonion du Sahara central et méridional, des Acacio-Aristidion et Boerhavio-Tephrosietea de la bordure méridionale et du Sahel, analysés dans huit tableaux phytosociologiques.
Dans un passé récent et encore actuellement, ce massif a joué et joue le rôle de passerelle entre toutes les flores, ce qui souligne, une fois de plus, que le poids du passé (facteur chorologique) et du climat (facteur abiotique) est essentiel; le reste n’influe aucunement sur la compréhension tant géomorphologique que botanique de ce massif.
MOTS CLES – Afrique – Sahara – Mauritanie – Régions arides – Phytogéographie – Phytosociologie – Phytoécologie – Biogéographie – Climatologie –
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BOUDET G., CARRIERE M., CHRISTY P., GUERIN H., LE JAN C., WEDOUD OULD CHEIKH A., PROM TEP S., REISS D., 1987 – Pâturages et élevage au sud de la Mauritanie (Kaédi). Etude intégrée sur les pâturages leur conservation et leur restauration. Le cheptel et les éleveurs. IEMVT, Maisons-Alfort: 282 p.
Territoire concerné:
Résumé des auteurs:
« Après une diminution de la pluviosité de 40 p. 100 par rapport à la normale, la végétation de la région de Kaédi s’est concentrée des sommets vers les bas de pente. Sur les sites résiduels, la végétation herbacée est constituée d’espèces annuelles qui, chaque année, lèvent par vagues successives en fonction des chutes de pluie. Les pertes entre 2 saisons sont telles qu’il faut près de 22000 semences/m² pour que 100 plantes/m² parviennent à maturité.
La restauration des parcours a pour principe de capter les eaux de ruissellement et d’en améliorer l’infiltration par un jeu d’impluviums dénudés et de bandes stravaillés en quinconce, associant sillon, diguette et sous-solage. Cependant, l’intervention ne peut s’opérer au-delà d’un seuil de dégradation, et des semis d’espèces pionnières locales et d’espèces exotiques doivent être effectués en sec et en humide.
La stratégie des agro-pasteurs, face à la sécheresse, a été de se sédentariser, de pratiquer l’exode vers les villes, d’améliorer leur maîtrise de l’eau pour les cultures et d’organiser de grandes transhumances hors du pays. Mais, la précarité de l’emprise foncière annihile toute vélléité de préservation et de régénération du milieu naturel. »
Commentaires:
Ce document présente les résultats d’un progamme de recherche sur trois ans, financé par la CEE. L’approche pluridisciplinaire, très à la mode dans les années 80, se traduit ici par une juxtaposition de contributions, émanant de différentes spécialités:
– La végétation, est traitée par M. Carrière, en parallèle aux travaux de recherches effectués dans le cadre de son doctorat (CARRIERE, 1989).
– L’amélioration des parcours, cheval de bataille de G. Boudet, a reçu une contribution significative de D. Reiss, dans le cadre de son stage de DESS (REISS, 1987).
– L’élevage, est abordé surtout sous ses aspects sanitaires (parasitologie, virologie), et sociologiques (tenure foncière, enquêtes sur sites).
A l’instar d’autres programmes de recherche – développement au Sahel, cette étude apporte des solutions techniques au problème de restauration des pâturages, mais laisse en suspend les questions fondamentales suivantes:
– Compte tenu des coûts de restauration de parcours, et du marché local pour les produits de l’élevage, quelle est l’efficience économique réelle de ces aménagements? (Autrement dit: à combien revient le kilo de paille de Cramcram produit en restauration de parcours? et qui, localement, est en mesure de payer l’addition?).
– Que deviennent les installations, et les parcours restaurés, après le départ du projet?
On peut regretter, ici comme ailleurs, qu’aucun suivi, à moyen ou long terme, ne soit prévu après quitus du projet… A coup sûr, la restauration de parcours est une opération techniquement faisable, dès lors qu’elle bénéficie de financements exogènes significatifs. Mais est-on réellement aujourd’hui en mesure de restaurer durablement des parcours, sur la seule base des ressources locales (biologiques, humaines, financières)?
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BOUDET G., DUVERGER E., 1961 – Étude des pâturages naturels sahéliens: le Hodh (Mauritanie). CFRZ Bamako- Sotuba (Mali) et IEMVT (Maisons-Alfort); Vigot Frères éd., Paris: 156 p.
Territoire concerné:
Contenu:
Les trois premiers chapitres traitent de la géologie, du climat, et des sols du Hodh, et sont suivi d’un bref exposé sur la méthode phytosociologique, employée pour l’inventaire et la description des pâturages. Une florule du Hodh est ensuite présentée, regroupant 161 espèces, avec indications de leur phénologie, leur forme biologique, leur appétabilité, et leur(s) nom(s) vernaculaire(s) maure(s). Quelques tableaux précisent les préférences écologiques des espèces les plus courantes, puis les différents types de pâturages identifiés sont présentés en détail, par grande entité géomorphologique. Une classification des pâturages en fonction de leur valeur fourragère fait office de conclusion.
Commentaires:
Etude très originale à l’époque, car faisant appel à une approche phytosociologique des pâturages, dans la lignée de l’école zuricho-monpelliéraine, méthode jusqu’alors très peu employée en domaine sahélien (G. Boudet a été élève de Braun-Blanquet). L’étude conjointe des pâturages par un agropastoraliste, et par un pédologue, oriente la présentation des résultats tout au long du document: classification des plantes par préférendum édaphique (espèces liées aux sables fins, aux grès, aux sols innondés en hivernage…), classification des pâturages par grandes entités géomorphologiques (pâturages des formations dunaies, des schistes dénudés, des jaspes affleurantes, des sylls doléritiques…). En ce sens, l’approche phytosociologique, innovante à l’époque pour le milieu sahélien, apparaît peu dans la présentation des résultats.
Ce document garde cependant un intérêt historique certain (florule complète, liste de noms vernaculaires maures, nombreuses photographies permettant d’apprécier l’aspect des paysages de l’époque…). Il a marqué le début d’une grande phase exploratoire sur les pâturages sahéliens: celle de la cartographie des ressources fourragères. A déplorer, toutefois, l’absence d’indications sur la localisation des 240 relevés de végétation effectués.
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CARRIERE M., 1989 – Les communautés végétales sahéliennes en Mauritanie (région de Kaédi); analyse de la reconstitution annuelle du couvert herbacé. Thèse Doct. Sc., Univ. Paris Sud (Orsay): 238 p.
Territoire concerné:
Résumé de l’auteur:
« La présente étude concerne la composition et la structure des communautés végétales d’un secteur nord-sahélien de Mauritanie (région de Kaédi), et tente d’analyser les mécanismes du renouvellement annuel du couvert herbacé. Après un bref rappel des principales caractéristiques du territoire (1ère partie), l’étude des communautés végétales est effectuée selon l’approche phytosociologique en utilisant les techniques numériques (AFC) et en considérant séparemment les peuplements herbacés et ligneux (2ème partie).
Une attention particulière est portée à la structure en mosaïque du tapis végétal et quelques faciès de végétation sont identifiés à l’aide d’un traitement numérique en abondance-dominance. Dans une 3ème partie, les modalités d’installation du couvert herbacé sont analysées au niveau de quelques faciès représentatifs de la région.
L’évolution des réserves semencières du sol est tout d’abord étudiée et met à jour de fortes variations de densité, de composition floristique, et de répartition en profondeur des diaspores du sol au cours d’un cycle annuel. Les phénomènes de germination sont ensuite abordés (au champ et au laboratoie), puis la résistance des principales espèces aux contraintes hydriques et zoogènes est analysée par suivi des plantules sur placeaux permanents.
En fin de cycle végétatif les phytomasses aériennes et les productions semencières sont mesurées. Les efficiences de régénération sont calculées en rapport avec les stocks de semences utilisés (« germinations utiles »).
Les résultats obtenus mettent à jour une relative stabilité des faciès étudiés, en raison de la forte spécificité des réserves semencières et de l’aptitude différentielle à la germination et à la compétition des plantes caractéristiques de chaque type de station. Ils révèlent cependant la fragilité de ces milieux, les seuils critiques de régénération pouvant être facilement atteints en année très sèche ou en cas de surexploitation précoce des pâturages.
Mots clés: Mauritanie; Sahel; Communautés végétales; Stock semencier; Germination; Production; Reconstitution annuelle. »
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LEBRUN J.-P., 1998 – Catalogue des plantes vasculaires de la Mauritanie et du Sahara occidental. Boissiera, Genève, Vol. 55: 322 p.
Territoire concerné:
Contenu:
A l’image des autre catalogues publiés par J.-P. Lebrun (Tchad, Sénégal, Niger, Mali, Burkina Faso, Djibouti), cet ouvrage comprend les différentes parties suivantes:
– « Aperçu sur l’exploration botanique de la Mauritanie et du Sahara occidental des origines à 1962« : ce chapitre retrace, à grands traits, les principales étapes de la connaissance floristique du territoire mauritanien et du Sahara occidental, au travers de quelques grands noms (René Caillé, René Chudeau, Marc Murat, Odette du Puigaudeau, Théodore Monod, Jacques-Georges Adam…), dont beaucoup furent des militaires (adjudent Marcel Charles, Lieutenant-Colonel Fourré, Lieutenant Gilbert, Lieutenant Lecoutey, Lieutenant Schmitt…). S’en suit la liste des 99 personnes ayant effectivement collecté en Mauritanie, ainsi qu’une bibliographie botanique très complète, forte de plus de 200 références.
– « Floristique et phytogéographie en Mauritanie et au Sahara occidental« : bref chapitre où sont distingués les différentes composantes phytogéographiques du territoire étudié, et leurs particularités (endémismes, relations floristiques).
– « Catalogue des plantes« : c’est le coeur de l’ouvrage, avec 853 espèces spontanées citées, et mentions, pour chacune d’entre elles, des données de la littérature, et des échantillons d’herbiers vus par l’auteur (+/- 2600). L’ensemble est complété par un index des familles, des genres, des cartes de répartition (45 cartes), et des photographies (18 planches d’herbier représentées).
Commentaires:
Ouvrage fondamental pour tous ceux qui s’intéresse à la flore de Mauritanie. L’intérêt du catalogue de Lebrun est qu’il est très critique par rapport aux travaux antérieurs, notamment les « Itinéraires botaniques », publiés par Adam (1962), qui signalait 1013 espèces en Mauritanie, mais aussi par rapport à la récente flore de Barry & Celles (1991). Cette dernière publication, basée en grande partie sur l’inventaire d’Adam, laisse quelques doutes sur la présence réelle de certains taxons sur le territoire mauritanien, car l’origine des données n’y est pas explicitement indiquée.
L’intérêt, mais aussi les limites de l’ouvrage de Lebrun, est qu’il constitue une synthèse des données (bibliographiques et récoltes), toutes périodes confondues. Parmi les échantillons d’herbiers cités en référence, la grande majorité se rapporte à des collectes effctuées au cours de la première moitié du XXème siècle, lors des grandes vagues exploratoires du Sahara et de ses confins sahéliens. Connaissant les changements radicaux qui ont affectés les paysages subtropicaux au cours de ces dernières décennies, il est probable que de nombreux taxons cités par Lebrun aient aujourd’hui complètement disparus de Mauritanie. En ce sens, la distinction entre « données anciennes » et « données récentes » aurait sans doute permis de mettre en évidence les modifications les plus spectaculaires, au niveau des aires de répartition spécifiques.
Quelques cartes de répartition (45 au total) illustrent le catalogue de Lebrun, et suggèrent l’étape logique qui devrait, idéalement, suivre la publication de ce catalogue: celle de la réalisation d’un Atlas de la flore de Mauritanie. Les données compilées par Lebrun s’y prêtent, comme l’indiquent les quelques 45 cartes de répartition données à titre d’exemple. En première approche, un carroyage de l’ordre du degré carré (environ 100kmX100km) suffirait à fournir une image de la répartition des différents taxons, à visualiser les modifications d’aires de répartition, en distinguant les données anciennes des données récentes, et à identifier les « vides » sur les cartes, où cibler les futures prospections. Car, comme le rappelle J.-P. Lebrun (citant Th. Monod), à propos du territoire couvert par le catalogue: « l’exploration scientifique est à peine commencée« …
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LERICHE A., 1953 – Phytothérapie maure. De quelques plantes et produits végétaux utilisés en thérapeutique. Mémoires de l’IFAN, 23: 267-306.
Contenu:
Liste de plantes et de produits d’origine végétale utilisés en médecine populaire. Les appellations vernaculaires (principalement maures et arabes), une brève description des plantes et de leurs principaux usages, et les emplois médicinaux, sont décrits pour environs 70 espèces ou produits d’origine végétale. De nombreuses références à des ouvrages anciens sont indiquées. Un répertoire médical, et un index des noms maures, complètent la publication.
(Sur le thème de l’utilisation traditionnelle des produits d’origine végétale, voir aussi: NAEGELE, 1955).
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MONOD T., 1974 – Fruits et graines de Mauritanie. Bull. Mus. Hist. Nat., Paris, sér. 3, 273, Ecologie Gén., 23: 29-116, 330 fig.
MONOD T., 1977 – Fruits et graines de Mauritanie (suite). Bull. Mus. Ntn. Hist. Nat., 3ème sér., 461, Botanique, 32: 73-127.
MONOD T., 1979 – Fruits et graines de Mauritanie (suite). Bull. Mus. Ntn. Hist. Nat., Paris, 4ème sér., 1, section B, N° 1: 3-51.
Territoire concerné:
Contenu:
Cette série de trois articles fait suite à une communication de l’auteur sur les modes de dissémination des diaspores de l’Adrar (Monod, 1974b), et s’attache à décrire la morphologie des fruits et graines de nombreuses plantes mauritaniennes.
Au fil des trois articles, 257 espèces sont décrites, et de nombreuses précisions sont apportées sur les modes de dissémination des semences. L’ensemble est illustré de près de 900 figures, d’une remarquable précision.
Commentaires:
Sans aucun doute la meilleure synthèse sur le thème des diaspores en Mauritanie. La précision des observation, et la qualité de l’iconographie en font une référence fondamentale pour l’étude de la végétation, très fugace dans ces zones bioclimatiques.
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MONOD T., 1974b – Spectres et modes de dissémination dans l’Adrar mauritanien (Sahara occidental). Candollea, 29: 401-25.
Territoire concerné:
Résumé de l’auteur:
« L’auteur a étudié les modes de dissémination de 80 espèces végétales du Sahara occidental, étendant ses examens à 7768 individus. Ses méthodes de dénombrement des diaspores sont présentées. L’auteur livre des remarques de caractère général sur la classification usitée en biologie de la dissémination et suggère un système mieux approprié au Sahara. Les « drifts » éoliens sont étudiés et leur rôle dans la dissémination des diaspores évalué. »
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MOSNIER M., 1961 – Pâturages naturels sahéliens: région de Kaédi (Mauritanie). IEMVT, Maisons-Alfort: 169 p.
Territoire concerné:
Contenu:
Après une présentation des principaux facteurs du milieu (climat, géologie, sols), l’auteur expose les résultats d’une étude sur les pâturages de la région de Kaédi et M’bout, comprenant:
– Une description des méthodes d’inventaires (relevés phytosociologiques).
– La florule de la région étudiée (307 espèces recencées).
– Une présentation des principales espèces fourragères de la dition, illustrée de quelques analyses chimiques.
– Une description des grands types de pâturages, suivi d’une étude comparée de leur valeur pastorale.
Deux cartes des pâturages au 1/200 000ème (feuilles de Kaédi et M’bout) accompagnent le document.
Commentaires:
Etude réalisée dans la lignée de celle de Boudet et Duverger (1961) sur le Hodh, privilégiant une approche phytosociologique des pâturages, et donc relativement novatrice pour l’époque. Là encore, l’analyse de la végétation s’appuie sur une étude des sols, réalisée par M. Maignien (ORSTOM), avec une typologie des pâturages présentée par grandes entités géomorphologiques. Malgré le manque de précisions sur la localisation des relevés phytosociologiques effectués (463 au total), les cartes des pâturages, annexées au rapport, fournissent un état des lieux très utile, qui peut servir de point de départ pour évaluer les modifications de la couverture végétale au fil du temps (cf. à ce sujet: Carrière, 1989: p. 98-101). Une référence bibliographique indispensable, pour les pastoralistes qui travaillent dans les régions de Kaédi et M’bout.
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NAEGELE A., 1958a – Contribution à l’étude de la flore et des groupements végétaux de la Mauritanie. I: Note sur quelques plantes récoltés à Chinguetti (Adrar Tmar). Bull. IFAN, sér. A, 20(2): 293-305.
Territoire concerné:
Contenu:
Enumération des spécimens (26 espèces) récoltés par l’auteur en août 1956, essentiellement dans la palmeraie et le jardin du poste de Chinguetti. L’aire géographique, l’appellation vernaculaire (Hassaniya), et quelques observations sur la morphologie ou l’écologie des plantes sont indiquées.
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NAEGELE A., 1977 – Les graminées des pâturages de Mauritanie. FAO, Rome: 298 p.
Territoire concerné:
Contenu:
Réalisé à l’issue d’un projet de trois ans sur l’amélioration des pâturages et de la production animale en Mauritanie, cet document comprend quatre parties: 1- Eléments d’agrostologie (systématique des graminées, types biologiques, morphologie…); 2- Inventaire des graminées de Mauritanie; 3- Principales graminées fourragères; 4- Conseils pour la constitution d’un herbier; bibliographie (94 titres), et index des espèces traitées.
C’est donc un ouvrage à vocation didactique, qui présente une synthèse sur la famille des Poacées, pour la Mauritanie, sous la forme d’un catalogue commenté, et largement illustré (84 planches).
Commentaires:
Ouvrage très utile, en particulier pour les botanistes débutants ou amateurs, en raison des nombreuses illustrations présentées. On peut simplement déplorer l’absence de clé de détermination, en particulier pour certains genres difficiles (ex: Sporobolus).
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SAUVAGE C., 1946 – Notes botaniques sur le Zemmour oriental (Mauritanie septentrionale). Mémoires de l’Office National Anti-Acridien, N° 2, Alger: 46 p. + 1 carte.
Territoire concerné:
Résumé de l’auteur:
« La présente note est le résultat botanique d’une mission d’étude de la biologie des acridiens confiée en octobre 1942 à M. Ch. RUNGS, auquel se joignirent MM. J. DUBIEF, météorologiste, et Ch. SAUVAGE, botaniste.
Le Zemmour oriental est la moitié sud-est d’un grand quadrilatère situé à cheval sur la fontière politique du Sahara espagnol entre les 25° et 27° de latitude nord. Son unité géologique et géographique est très nette. En particulier, la falaise du Zemmour le sépare nettement de la moitié occidentale constituée principalement par le massif de la Guelta.
Les données climatiques encore très incomplètes sur cette région la montrent comme très chaude (température moyenne: 25°) et soumise à une forte évaporation. Mais ce climat presque aussi dur que celui du Sahara central est atténué par une nébulosité importante et des bouillards hivernaux fréquents. La moyenne des précipitations est de 30 à 40 mm tombant en grande partie pendant la saison chaude (septembre): le rythme climatique est plus soudanais que méditerranéen. Quelques observations rapides ont pu montrer combien l’eau qui tombe est inégalement répartie.
La végétation comporte trois aspects essentiels: rassemblée dans les lits d’oueds et encore plus contractée dans les ravins des montagnes, elle évoque alors la végétation du Sahara central; mais sur le reg, elle est diffuse et montre bien son caractère essentiellement occidental.
La flore phanérogamique actuellement connue comprend 150 espèces dont le catalogue est donné et qui se répartissent en 9 plurirégionales, 11 méditerranéennes, 79 saharo-sindiennes, 1 soudano-deccanienne, 14 endémiques; en outre, la liaison méditerranéenne saharo-sindienne est représentée par 11 espèces, la liaison saharo-sindienne soudano-deccanienne par 25 autres espèces. La flore est donc essentiellement saharienne et son atténuation est marquée principalement par un petit contingent de méditerranéennes; par contre, malgré le climat, l’élément purement soudano-deccanien est pratiquement nul et l’influence soudanaise n’est représentée que par des espèces banales de liaison saharo-sindienne soudano-deccanienne; enfin, l’endémisme est beaucoup moins important qu’au sahara espagnol.
Ces différentes observations permettent de préciser l’unité du district du Zemmour oriental qu’avec Ch. RUNGS nous avons précédemment défini. Mais si ce district est nettement séparé au Nord et à l’Ouest des districts voisins par la falaise du Zemmour, où l’on observe une véritable rupture climatique et floristique, il est bordé à l’Est et au Sud-Est par le secteur méridional de MURAT [cf. MURAT, 1944] le long d’une limite qu’il n’est pas encore possible de tracer. »
Commentaires:
Bien que fort ancienne, cette référence bibliographique reste aujourd’hui importante, pour le territoire géographique considéré, car peu de prospections ont pu y être effectuées dans une période récente.